Toucher du doigt la réalité d'ITER

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Près de 800 personnes, lors de la Journée Portes Ouvertes du 15 octobre dernier, ont pu prendre la mesure du projet ITER et de ses enjeux. Une opération qui devrait être renouvelée annuellement.
Tous en avaient bien sûr « entendu parler » ; tous avaient lu des articles dans la presse ou regardé des reportages à la télévision, mais bien peu avaient pu, jusqu'ici, toucher du doigt la réalité d'ITER.
 
Le 15 octobre dernier, un samedi, ils ont été près de 800 qui ont pu enfin, par eux-mêmes, prendre la mesure du projet et de ses enjeux.
ITER avait organisé la première de ce qui sera sans doute une longue série de Journées Portes Ouvertes et dès 9 heures, les premiers visiteurs se pressaient au Château de Cadarache où les attendaient les autocars à destination de la plateforme.

Toutes les quinze minutes, un groupe embarquait, accompagné par un guide — ingénieur ou scientifique, membre du service communication d'ITER Organization, de l'Agence Iter France ou du consortium de constructeurs ENGAGE.

Le voyage durait une heure et demie : présentation des mesures de compensation environnementales ; halte aux abords de l'immense Fosse de protection sismique du Complexe Tokamak, profonde de 17 mètres ; passage au Bâtiment d'assemblage des bobines, vaste structure longue de 250 mètres, haute de 19, dans laquelle seront assemblées les bobines magnétiques trop encombrantes pour emprunter l'Itinéraire ITER ; visite enfin d'un des bâtiments annexes — celui qui accueillera les visiteurs — du futur siège d'ITER Organization dont la livraison est prévue au cours de l'été 2012.

Au présent Bâtiment visiteurs, qui offre une vue panoramique sur la plateforme, un diaporama présentait les grandes étapes des travaux entrepris depuis 2007, tandis qu'à la Fenière, l'une des salles du Château de Cadarache, un autre diaporama évoquait l'histoire de la fusion et du projet ITER, ainsi que les perspectives d'avenir ouvertes par le projet.
 
Au total une journée passionnante et nécessaire. Comme devait le résumer Michel Claessens dans une interview publiée par le quotidien La Provence : « Nous nous devons de répondre à [la demande du public] en étant les plus transparents et les plus ouverts possibles. » Une opération telle que celle qui a été organisée samedi et qui devrait être renouvelée chaque année, soulignait-il « permet aussi aux gens de poser leurs questions, sans détour, et de se faire leur propre opinion. »