
Les tubulures du circuit de refroidissement qui serpentent à la surface de l'écran thermique de la chambre à vide seront déposées puis remplacées. Ici, des techniciens examinent la surface d'un panneau externe (droit) afin de déterminer l'impact de la dépose des tubulures. Après des mois de discussions, de tests et d'analyses, la stratégie de réparation se précise.
Deux ans et demi après le début de la phase d'assemblage de la machine, ITER doit faire face aux défis que rencontre tout programme industriel mettant en œuvre des éléments hors normes du fait de leur taille et de leur complexité. «

Installé dans l'un des deux portiques de sous-assemblage (SSAT-1), le module 1(7) de la chambre à vide est en cours de démontage afin de préparer les réparations des segments d'écran thermique et des interfaces de la chambre à vide. Les bobines de champ toroïdal ont été retirées du pré-assemblage et, d'ici le mois d'avril, tous les segments de l'écran thermique seront démontés pour réaliser les réparations. Le secteur 8 de la chambre à vide, qui se trouve dans le deuxième portique de sous-assemblage (SSAT-2, que l'on aperçoit près de la paroi du puits d'assemblage du tokamak), sera extrait du portique et transféré vers un autre bâtiment où il sera réparé en position horizontale. Enfin, le module 6 de la chambre à vide sera extrait du puits d'assemblage du tokamak fin mai/début juin puis installé dans le portique SSAT-2 ainsi libéré.
Reste à déterminer où seront réalisées les réparations et par qui. «