
Trop encombrantes pour être acheminées par la route, certaines des bobines du tokamak seront assemblées sur le site, à partir de composants fournis par la Chine, la Russie et l'Europe.
Sur le substrat rocheux que les travaux d'excavation viennent d'atteindre, on coulera, après avoir procédé à de nouveaux sondages géologiques, une première dalle de béton épaisse d'un mètre et demi. Quelque 5 à 600 plots parasismiques y seront positionnés de manière à isoler le "plancher" du Bâtiment Tokamak — une masse de 360 000 tonnes! — des mouvements de terrain qui pourraient être causés par un éventuel séisme.

Une vue d'artiste de de l'ensemble de l'installation ITER à l'horizon 2019. Au centre le Complexe Tokamak, en contrebas, à gauche, le Bâtiment Siège.
Sur le site d'ITER, le Hall d'Assemblage est le premier bâtiment à sortir de terre. Long de 252 mètres, large de 45 et haut de 17, il sera parachevé au mois de novembre 2011. Les travaux en cours sur la plateforme, même s'ils sont parfois spectaculaires, ne représentent qu'une petite partie de l'activité globale d'ITER. Dans chacun des pays membres d'ITER, en Chine, en Europe, en Inde, au Japon, en Corée, en Russie et aux Etats-Unis, la fabrication des différents éléments de la machine a été lancée, ou le sera dans les mois qui viennent.