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Actu & Médias

Egalement dans ce numero

  • From left to right: Mark Oliphant (1901-2000); Lyman Spitzer (1914-1997); Arthur Eddington (1882-1944); Hans Bethe (1906-2005); and Ernest Rutherford (1871-1937).

    Qui a « inventé » la fusion ?

    Les visiteurs, que l'on accueille par milliers sur le site d'ITER, posent souvent cette question : « Qui a découvert (ou inventé) la fusion ? » [...]

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  • Dedicated to "Man's Achievement on a Shrinking Globe in an Expanding Universe," the 1964 New York World's Fair opened on 22 April in Flushing Meadows. One of its most spectacular attractions was General Electric's Progressland where the Fusion Demonstration was performed non-stop.

    Quand la fusion était (presque) là

    En 1964, il y a tout juste 50 ans, l'avenir avait des airs de science-fiction. La France et le Royaume-Uni lançaient le programme Concorde, les Américains préparaient les premières missions lunaires et la première greffe d'un cœur (de chimpanzé) était réalisée sur un être humain. [...]

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  • Four thousand tons of reinforcement will form the "skeleton" of the basemat that will support the Tokamak Complex. Steel density is at its highest in the central area (one fourth of the total rebar).

    L'art de tisser l'acier

    Au centre de la fosse du tokamak, le ferraillage dessine un vaste cercle, tissé de barres d'acier de 40 millimètres de diamètre. Une fois le béton coulé, cette structure complexe, étagée sur 16 niveaux, supportera toute la masse de la machine. [...]

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  • DEMO is the machine that will bring fusion energy research to the threshold of a prototype fusion reactor. After ITER—the machine that will demonstrate the technological and scientific feasibility of fusion energy—DEMO will open the way to its industrial and commercial exploitation.

    ITER, et après ?

    Dans le monde de la fusion, les programmes de recherche ne se succèdent pas, ils se chevauchent. On réfléchissait déjà à ce que pourrait être ITER (sous le nom d'INTOR) lorsque le JET européen était en chantier au début des années 1980 ; on s'attelle aujourd'hui à la conception de DEMO, alors qu'ITER commence tout juste à sortir de terre. [...]

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Mag Archives

Et vogue le convoi...

Après avoir traversé le Golfe de Fos, la barge et son chargement de 600 tonnes se présentaient le 31 mars à l'entrée du Canal de Caronte, l'étroit chenal par lequel le Golfe communique avec l'Etang de Berre. (Click to view larger version...)
Après avoir traversé le Golfe de Fos, la barge et son chargement de 600 tonnes se présentaient le 31 mars à l'entrée du Canal de Caronte, l'étroit chenal par lequel le Golfe communique avec l'Etang de Berre.
Au mois de septembre dernier, un premier « convoi-test », reproduisant les conditions de transport des pièces du Tokamak, avait permis de mesurer la résistance des ouvrages d'art qui jalonnent les 104 kilomètres de « l'Itinéraire ITER », entre l'Etang de Berre et le site de Saint-Paul-lez-Durance.

Sept mois plus tard il s'agissait de tester, outre la logistique globale du convoi jusqu'au site de construction, la partie maritime du trajet depuis le Golfe de Fos, où les pièces de la machine ITER seront déchargées, jusqu'au débarquement sur la rive nord-ouest de l'Etang de Berre — une répétition générale pour les quelque 250 livraisons qui devront être effectuées au cours des six années qui viennent.

Tout a donc commencé, cette fois, non pas à Berre comme au mois de septembre, mais Quai Gloria, dans le Golfe de Fos. Le 28 mars, un samedi, la remorque et sa charge de blocs de béton, d'un poids total de 800 tonnes, ont été chargées à bord d'une barge spécialement conçue pour ce transport exceptionnel. Le lundi suivant, après avoir traversé le Golfe, la barge et son chargement se présentaient à l'entrée du Canal de Caronte, l'étroit chenal par lequel le Golfe communique avec l'Etang de Berre.

Encadrée par deux remorqueurs, accompagnée par une vedette de la Gendarmerie Maritime, la barge longe les raffineries de Lavera, à quelques kilomètres de Martigues. (Click to view larger version...)
Encadrée par deux remorqueurs, accompagnée par une vedette de la Gendarmerie Maritime, la barge longe les raffineries de Lavera, à quelques kilomètres de Martigues.
Aux abords du Canal, dans la vieille ville de Martigues, la foule s'était massée sur les quais. Le spectacle était aussi inhabituel qu'impressionnant : encadrée par deux remorqueurs, accompagnée par deux vedettes de la Gendarmerie Maritime, la barge, longue de près de 80 mètres, large de plus de 11, a traversé la ville, glissant sous le pont-basculant avant de gagner les eaux de l'Etang.

En dépit de deux pannes hydrauliques, survenues au cours des deux premières nuits du trajet terrestre et vite réparées, les organisateurs du convoi (Agence Iter France, Groupe DAHER et autorités françaises) ont pour la deuxième fois démontré leur capacité à gérer une opération d'une extrême complexité, tant sur le plan technique que logistique.

Sous le regard des étoiles (comme autant de chaudières de fusion...), le deuxième convoi test est à arrivé à destination sur le site d'ITER peu avant l'aube du mardi 8 avril. (Click to view larger version...)
Sous le regard des étoiles (comme autant de chaudières de fusion...), le deuxième convoi test est à arrivé à destination sur le site d'ITER peu avant l'aube du mardi 8 avril.
L'arrivée sur le site ITER était prévue le vendredi 4 avril au matin. Le retard occasionné par les pannes et l'interdiction de circuler le week-end l'ont reportée à l'aube du mardi suivant.

Les tests sont désormais terminés et le prochain convoi sera « pour de vrai » : courant octobre, il livrera à ITER un gros transformateur électrique (87 tonnes, 8,50 mètres de long, 4 de large et 5 de haut), fabriqué en Corée et destiné à l'alimentation du site.