
Le double pont roulant va jouer un rôle crucial aux deux extrêmes de la vie d'ITER — lors de la phase d'assemblage du tokamak dès 2019, et, à l'horizon du milieu du siècle voire plus tard, lorsqu'il s'agira de démanteler l'installation.
Pour installer à 43 mètres de hauteur les quatre poutres et leurs « chariots » motorisés, on a mobilisé une grue particulièrement puissante — un monstre sur chenilles, d'une capacité de levage de 1 000 tonnes positionné à l'extérieur du Hall d'assemblage, flèche tendue à la verticale du bâtiment, câbles et crochet passant par une ouverture ménagée dans le toit.

Spectacle impressionnant : un monstre sur chenille, flèche tendue à la verticale du Hall d'assemblage, câbles et crochet passant par une ouverture ménagée dans le toit.
Le double pont roulant, dont les éléments ont été fabriqués par un consortium conduit par la société lyonnaise REEL, va jouer un rôle crucial aux deux extrêmes de la vie d'ITER — lors de la phase d'assemblage du tokamak dès 2019, et, à l'horizon du milieu du siècle voire plus tard, lorsqu'il s'agira de démanteler l'installation.

Spectacle impressionnant : un monstre sur chenille, flèche tendue à la verticale du Hall d'assemblage, câbles et crochet passant par une ouverture ménagée dans le toit.
Sa capacité de levage lui permettra de manipuler les plus lourds des éléments de la machine, comme les différentes sections du cryostat, dont la plus lourde pèse 1 250 tonnes, ou les « pré-assemblages », comme les ensembles constitués d'un secteur de chambre à vide associé à deux bobines verticales (