Cinquante-six enroulements, pesant chacun 16 tonnes et contenant 900 mètres de câble supraconducteur gainé, ont déjà été utilisés sur le site pour la fabrication des bobines de champ poloïdal d'ITER.
Les deux première bobines, la bobine de champ poloïdal 5 (PF5, achevée en
L'Europe est chargée de fabriquer cinq des six bobines de champ poloïdal du tokamak ITER. C'est la Russie qui fournira la bobine PF1, qui sera bientôt terminée sur le chantier naval de Sredne-Nevsky, à Saint-Pétersbourg.
Les bobinages réalisés à partir des doubles galettes sont ensuite imprégnés de résine époxy sous vide et sous pression afin de former, après durcissement, un assemblage rigide. Trois doubles galettes destinées à la bobine PF3 sont en cours d'imprégnation de résine, alors qu'une quatrième se trouve encore sur la table de bobinage.
Avant l'imprégnation de résine finale, les bobinages sont revêtus manuellement de neuf couches successives de ruban de fibre de verre/Kapton afin d'assurer leur isolation électrique (photo : la bobine PF4).
Une fois les bobines PF4 et PF3 livrées à ITER, mi-2023 et mi-2024 respectivement, l'Europe aura mené à terme son marché de fourniture de bobines de champ poloïdal.¹